Le Labex Entreprendre (de l’Université de Montpellier et de Montpellier Business School) a réalisé récemment deux études, l’une auprès de la population de 18 à 64 ans, l’autre auprès d’experts, pour analyser l’activité entrepreneuriale et son écosystème. Il en ressort notamment que la France se situe au-dessus de la moyenne du G7 pour son écosystème entrepreneurial assez favorable et occupe la 18e place sur les 51 pays participant à l’étude. Parmi ses points forts : le support de l’entrepreneuriat par les pouvoirs publics. En revanche, elle peine sur la promotion de l’entrepreneuriat dans l’enseignement primaire et secondaire.

Un contexte porteur

Alors que les effets de la crise sanitaire s’effacent, le contexte semble encore porteur. L’intention entrepreneuriale est en hausse (16,9 % en 2021, 18,8 % en 2022) ainsi que le total de l’activité entrepreneuriale émergente (passant de 7,7 % à 9,2 %). Les représentations vis-à-vis de l’entrepreneuriat féminin évoluent également favorablement et l’écart avec les hommes a tendance à se réduire.

Le Labex émet dans son rapport plusieurs propositions à l’attention des décideurs politiques pour qu’ils répondent aux enjeux de demain, notamment renforcer la promotion de l’entrepreneuriat au primaire et secondaire, faciliter l’accès aux marchés et réduire le gap entre intentions et actions en termes de développement durable.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site du Labex entreprendre