Entre 2016 et 2021, le nombre de start-up françaises est passé de 9 400 à près de 20 000. Et elles représentent aujourd’hui 515 000 emplois. Pour les évaluer, ce sont toujours les indicateurs financiers (montant des levées de fonds, chiffre d’affaires, valorisation) qui sont utilisés. Pourtant bien d’autres critères pourraient être pris en compte.

Pour le démontrer, BCG et La Boussole, une communauté de près de 80 accompagnateurs de start-up et de jeunes entreprises, proposent un rapport qui adopte une approche plus holistique du succès des start-up. Ce rapport met en évidence 12 critères de performance regroupés autour de quatre dimensions :
– l’impact économique basé sur la croissance de la start-up (chiffre d’affaires, nombre d’emplois créés…), son financement (levées de fonds, financements non dilutifs, capacité d’autofinancement…) et sa rentabilité (niveau de rentabilité ou perspectives de rentabilité…) ;
– l’impact sociétal, qui comprend l’impact positif de ses produits ou de ses services sur l’environnement, l’impact social (entreprise à mission, entreprise sociale et solidaire…) et la redistribution équitable de la valeur avec ses partenaires ;
– l’innovation, qui comprend les nouveaux produits ou les services offerts par la start-up et la nouveauté de son modèle économique ou de son mode d’accès au marché (modèle de distribution par exemple) ;
– la gouvernance responsable avec les actions menées par la start-up en termes d’emplois et d’expériences collaborateurs, sa gouvernance et ses modes de management ou encore la maîtrise de l’empreinte environnementale liée à ses activités et à ses processus internes.

Pour BCG et La Boussole, ces critères forment une grille d’évaluation objective pour mesurer le succès des start-up, critères qui doivent davantage guider l’action des entrepreneurs et de leur écosystème et devraient aider également les incubateurs et accélérateurs à fixer leurs priorités en termes d’accompagnement.

Pour consulter le rapport, rendez-vous sur le site de La Boussole.