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Signes d’éclaircie dans le résidentiel neuf

Près d’un an et demi de crise sanitaire a mis à mal le marché de la promotion immobilière. Les réservations de logements avaient chuté de près de 24 % au 1er trimestre 2020, et l’activité reste, depuis, bien en-dessous de son niveau d’avant-crise. Pourtant, les derniers chiffres du ministère de la Transition écologique publiés le 17 août dernier tendent à montrer que le pire est passé. Au 2e trimestre 2021, près de 30 200 logements ont été réservés, soit un bond de 40 % par rapport à la même période l’année précédente. Autre signe que la demande semble bel et bien repartie, les annulations se sont, pour leur part, nettement repliées (-27,3 % par rapport au 2e trimestre 2020), malgré la mise en place d’un troisième confinement.

Une reprise de l’offre

Du côté de l’offre, la reprise est encore plus spectaculaire. Près de 30 800 logements ont été mis en vente au 2e trimestre 2021, un volume en hausse de 45,8 % sur un an. Pour la première fois depuis le 2e trimestre 2019, l’encours de logements augmente de 3 %, pour atteindre 94 600 logements. Ce rebond des commercialisations est une bonne nouvelle pour les promoteurs. Car le marché est confronté depuis plusieurs années à un risque de pénurie de biens à vendre. Mais le spectre d’une crise de l’offre n’est pourtant pas écarté. Entre avril et juin, les mises en vente étaient inférieures de 12 % à leur niveau du 2e trimestre 2019. Le stock de logements proposés à la vente était, lui, inférieur de 6,8 % à son niveau du 2e trimestre 2020.