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L’immobilier ancien bat des records de ventes

Rien ne semble arrêter le marché immobilier. Ni les confinements, ni les incertitudes économiques. Un an après les débuts de la pandémie en France, le bilan est historique. Près de 1,08 million de logements ont été vendus sur 12 mois, à fin mars, selon la dernière note des Notaires de France, dépassant le dernier pic observé fin 2019.

Il faut dire que, malgré les affres de la crise sanitaire, le contexte est particulièrement favorable aux investissements dans la pierre. Des taux d’intérêt au plus bas, une épargne au sommet, des aides de l’État prolongées, tout est réuni pour concrétiser son projet immobilier, voire changer de vie.

Car la province a la cote. Sur les 12 derniers mois, 900 000 transactions ont été réalisées en dehors de la région parisienne, un record absolu. Le marché francilien, en revanche, n’est pas à son plus haut. Au 1er trimestre 2021, les ventes ont augmenté de 3 % par rapport au 1er trimestre 2020, mais sont en baisse de 4 % par rapport à leur niveau de 2019. Sur 12 mois glissants, le nombre de transactions enregistrées est même inférieur de 8 % à la même période en 2019. La Capitale est la première concernée par ce ralentissement. Entre mars 2020 et mars 2021, 30 810 appartements se sont vendus, un chiffre en baisse de 14 % sur un an. Pas de quoi dramatiser non plus car à y regarder de plus près, le niveau de la demande en Île-de-France reste robuste et supérieur, au 1er trimestre, de 12 % à la moyenne des 10 dernières années.

Première conséquence de cet afflux de projets, l’augmentation des prix s’accélère. Au global, les prix au m² ont augmenté de 1,4 % au 1er trimestre, par rapport au même trimestre l’année précédente, et de 5,9 % sur 12 mois glissants. La tendance en faveur des maisons individuelles se confirme de mois en mois. Leur prix a augmenté de 6,5 % sur un an, plus rapidement que celui des appartements (+5,1 %), ce qui ne s’était pas produit depuis 2016. La hausse est notamment portée par le marché francilien, où les prix des maisons ont grimpé de 7,1 %. Les Français sont résolument devenus des adeptes des jardins et de la vie au grand air.