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Les villes bénéficiant du plan « Action Cœur de Ville » ont réduit leur vacance commerciale

La Fédération des Acteurs du Commerce dans les Territoires (Fact) et l’institut Codata ont présenté une étude sur les effets du plan « Action Cœur de Ville (ACV) » lors de l’édition 2023 du salon de l’immobilier commercial et du 8e congrès national du Club des Managers de Centre-Ville. Et les nouvelles sont bonnes. Les centres-villes bénéficiant de ce plan ont, en effet, réussi à réduire leur vacance commerciale, c’est-à-dire leur taux de locaux commerciaux inoccupés. Pour rappel, le plan « Action Cœur de Ville » est un grand plan d’investissement public lancé en 2018 à destination de villes intermédiaires. Il vise à redynamiser ces villes, et plus précisément développer l’activité et l’attractivité de leurs centres-villes, confrontés à une dégradation des conditions de vie en raison de la disparition de commerces et d’équipements.

Pour réaliser cette étude, Codata, collecteur de données d’immobilier commercial, a observé l’évolution entre 2018 et 2022 du taux de vacance des zones commerciales des 191 centres-villes de France qui ont appliqué le Plan ACV et a comparé ces résultats avec les centres-villes non bénéficiaires. Il ressort de cette analyse une nette différence entre les deux catégories de centres-villes : le taux de vacance commerciale moyen des villes ACV est ainsi passé de 13,15 % en 2018 à 12,50 % en 2022, soit une baisse de 0,65 point en 4 ans. Les centres-villes hors plan ACV, aux taux de vacance structurellement plus bas, ont vu la part de locaux commerciaux inoccupés progresser de 0,82 point sur la période, pour s’établir à 7,39 %. C’est la ville de Calais (62) qui décroche la palme d’or des villes ayant le plus fortement réduit leur vacance commerciale : elle a baissé de 7,7 points entre 2018 et 2022 pour s’établir à 14 %. Elle est suivie par Bagnols-sur-Cèze (30), Vierzon (18), Le Creusot (71) et Mont-de-Marsan (40) dont les baisses sont comprises entre 5 et 7 points sur la période.