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L’économie peu affectée par la 4 vague épidémique

Malgré une forte dégradation de la situation épidémique en France en juillet et en août, l’économie a bien résisté. Cette nouvelle vague, contrairement aux précédentes, n’a ainsi pas provoqué un recul marqué de l’activité économique. Une situation que l’Insee, dans sa dernière note de conjoncture explique par le fait que « l’endiguement de l’épidémie s’appuie désormais principalement sur l’élargissement de la couverture vaccinale » et non plus sur l’unique mise en place de mesures de confinement, de couvre-feux ou de mesures de fermeture de lieux public. Au final, l’activité économique a poursuivi sa progression et n’est plus qu’à 0,5 % de son niveau d’avant-crise (4e trimestre 2019), contre « -30 % en avril 2020 (première vague), -7 % en novembre 2020 (deuxième vague), et -6 % en avril 2021 (troisième vague) », rappelle l’institut.

Vers une croissance de 6 % en 2021

La bonne tenue économique en juillet et en août qui a fait suite à la vigoureuse reprise enregistrée en mai et juin derniers a incité l’Insee à revoir ses prévisions de croissance. Le 3e trimestre 2021 pourrait ainsi apparaître en hausse de 2,7 % par rapport au 2e trimestre 2021. « En l’absence de nouvelle dégradation de la situation sanitaire, la reprise se poursuivrait en fin d’année (+0,5 % prévu au 4e trimestre 2021), permettant alors à l’économie de retrouver globalement son niveau d’avant-crise, malgré des contrastes sectoriels persistants. Au total, la croissance en moyenne annuelle s’élèverait à 6,25 % en 2021 (après -8,0 % en 2020) » estime l’Insee. L’institut ajoute, en outre, que si les difficultés d’approvisionnement que connaissent plusieurs secteurs venaient à être rapidement réglées, ce niveau de croissance pourrait même être dépassé.

  • © 2021 Les Echos Publishing - Frédéric Dempuré
  • Sep 14, 2021