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L’écoconduite : d’une démarche RSE à une nécessité

La hausse des prix des carburants met en grande difficulté les transporteurs qui ne peuvent pas rapidement et suffisamment la répercuter sur leurs tarifs. Dans un contexte de marges déjà compressées, ils doivent trouver de nouvelles solutions pour limiter l’explosion de leurs charges. Sur une longue période, le contrôle de la consommation de carburant s’est fait essentiellement via le renouvellement des flottes, intégrant au fur et à mesure des véhicules plus efficients.

Par définition, ce renouvellement est lent et est donc insuffisant dans le contexte actuel. L’écoconduite, si elle a souvent été vue essentiellement comme une démarche RSE, devient donc aujourd’hui une obligation. Car c’est un outil qui peut réellement générer des économies significatives en termes de carburant. Le quotidien Les Échos, citant des spécialistes, explique ainsi, par exemple, que selon la manière de conduite du chauffeur, « un poids lourd de 40 tonnes chargé de la même manière peut consommer 28 litres ou 32 litres aux 100 kms ». Et selon le site spécialisé Transportissimo, « Certains transporteurs qui n’avaient pas de culture écoconduite peuvent facilement gagner 10 % de résultat sur plusieurs mois ».

L’écoconduite, de même que l’optimisation du ravitaillement s’appuient à la fois sur l’informatique embarquée dans les véhicules ainsi que de nouveaux outils développés par des prestataires pour contrôler la consommation et suggérer au chauffeur des actions correctives.