Le marché des animaux de compagnie poursuit sa dynamique
En progression continue depuis plusieurs années, le marché de l’animal de compagnie a connu une belle dynamique en 2022, à +7 % selon le dernier bilan de l’association Promojardin-Prom’animal réalisé en partenariat avec Les Échos Études. Tous circuits de distribution confondus (animaleries, grande distribution alimentaire, jardineries, libres-services agricoles, enseignes de bricolage et e-commerce), les ventes d’animaux et de produits nécessaires à leur quotidien ont ainsi atteint 5,8 Md€ en 2022. La hausse des ventes est liée à la forte inflation de la nourriture pour animaux, estimée à 10 % par l’association, les industriels ayant fait face à l’explosion de leurs coûts de production et à de fortes tensions sur les approvisionnements tout au long de l’année. En volume, le marché global s’inscrit en légère baisse de 1 % par rapport à 2021. « Ces bons chiffres témoignent de la vitalité d’un marché en pleine ascension depuis plusieurs années. Celle-ci est portée par une augmentation du nombre d’animaux et une premiumisation de l’offre, reflet d’une évolution des habitudes de consommation et d’un anthropomorphisme croissant des propriétaires » précise Promojardin-Prom’animal dans un communiqué.
Les univers du chien et du chat toujours en hausse
Avec un chiffre d’affaires en progression de 7 %, l’univers du chien est le moteur de la croissance des professionnels de l’animalerie. C’est le seul segment à progresser à la fois en volume et en valeur. Le chat enregistre également une belle hausse de 9 %, mais recule en volume en raison de la baisse des achats d’équipements et d’accessoires. Les évolutions des autres familles sont plus contrastées. Si les animaux de la nature et de la basse-cour sont en croissance, les autres catégories sont en repli : -1 % pour les oiseaux d’élevage, -5 % pour les petits mammifères et -10 % pour l’aquariophilie.
Du côté de la distribution, les animaleries enregistrent la plus forte hausse et poursuivent leur conquête du marché avec une activité en progression de 17 % sur l’exercice. Le e-commerce poursuit également son ascension avec des ventes en hausse de 9 % et la vente en ligne maintient sa part de marché à 15 % à fin 2022. Seuls les distributeurs spécialisés dans le jardin (jardineries et enseignes de libres-services agricoles) finissent l’année en légère baisse, en raison de la sur-représentation du non-alimentaire dans leur offre de produits.