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Le marché de l’immobilier ancien absorbe le choc de la crise

L’immobilier ancien fait plutôt bonne figure face à la crise, au vu des premiers résultats dévoilés par Notaires de France, ce jeudi 10 décembre. Sur un an glissant, le nombre de transactions s’est replié de 5 % seulement à fin septembre. Avec 990 000 ventes réalisées depuis août 2019, le marché se maintient à un niveau étonnamment élevé, malgré un arrêt quasi-total de l’activité pendant le confinement du printemps. Un bilan inespéré que l’on doit à un fort rebond des ventes dès la levée des mesures de confinement et pendant tout l’été. Depuis, les transactions ont retrouvé leur rythme de croisière, y compris pendant le confinement de novembre qui a été moins strict que celui du printemps dernier. Pour la fin de l’année, l’organisation professionnelle du notariat espère un atterrissage entre 980 000 ou 990 000 ventes à fin décembre. Si ces chiffres se confirmaient, le marché finirait en baisse de 8 %, par rapport à une année 2019 historique, qui avait vu plus d’un milliard de ventes enregistrées.

De leur côté, les prix poursuivent leur ascension. En moyenne, la hausse a été de 6,5 % pour les appartements sur 12 mois glissants, avec une évolution quasi-similaire en Île-de-France (+6,6 %) et en province (+6,5 %). Pour le 4e trimestre, Notaires de France anticipe une croissance plus marquée en province (+7,1 %) qu’en Île-de-France (+6,1 %). Pour les maisons, les prix ont progressé de 4,2 % sur 12 mois, en accélération par rapport à leur rythme des dernières années, qui se situait plutôt aux alentours de 2,5 %. La progression a été plus accentuée en Île-de-France (+4,8 %) qu’en province (+4,1 %), mais les notaires entrevoient une situation inverse pour les 4 derniers mois de l’année avec une hausse de 6,1 % pour la province et 5,8 % pour l’Île-de-France.