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L’Allemagne a repris la première place du TRM européen en 2018

Selon l’étude annuelle du Comité national routier (CNR) sur le pavillon européen, les volumes transportés par le transport routier de marchandises (TRM) en Europe en tonnes.km sont restés stables en 2018 (+0,3 %). Mais cette stagnation masque en fait des réalités très différentes : le TRM national a continué à progresser, même si le rythme de croissance a ralenti (+2 % en 2018 contre +3,7 % en 2017), tandis que le TRM international a continué à décrocher (-2,8 %). Tous les sous-segments du TRM international sont en baisse : le TRM bilatéral (-1,9 %), le TRM entre pays tiers (-4,1 %) et le cabotage (-6,1 %). Ces deux derniers reculent d’ailleurs pour la première fois depuis 2011.

Plusieurs pavillons d’Europe centrale et de l’Est ont été pénalisés par ces évolutions, en particulier la Pologne dont les volumes transportés se sont effondrés de 5,8 % et qui rend sa première place à l’Allemagne. La République Tchèque (-7,2 %), la Hongrie (-4,4 %) ou encore la Bulgarie (-23,3 %) ont également été concernées par des baisses importantes de l’activité, liées à la diminution du trafic international et, dans le cas de la Pologne, de son trafic national. Plusieurs exceptions peuvent tout de même être citées, à l’instar de la Roumanie (+7,9 %) ou de la Lituanie (+11,5 %).

Au contraire, plusieurs pavillons de l’Ouest ont profité du dynamisme de leur marché intérieur, comme l’Allemagne (+1,2 % pour les volumes totaux, +1,7 % pour les volumes nationaux), l’Espagne (+3,4 % et +2,5 %), la France (+3,4 % et +3,9 %), l’Italie (+4,4 % et +4,7 %) et le Royaume-Uni (+3,4 % et +3,1 %). Dans un marché international en baisse, certains pavillons de l’Europe de l’Ouest ont également tiré leur épingle du jeu. C’est le cas de l’Espagne (+5,3 %), de l’Italie (+1,5 %) ou du Royaume-Uni (+8,7 %).