L’activité économique française poursuit son redressement
Le dernier point de conjoncture de la Banque de France est venu confirmer la bonne tenue de la reprise économique française. L’enquête menée auprès de 8 500 entreprises entre le 22 juillet et le 4 août 2021 fait ainsi apparaître une poursuite du redressement économique du pays. Ainsi, alors qu’il n’était que de 96 % en mai et 98 % en juin 2021, le niveau d’activité par rapport à la situation d’avant-crise a atteint entre 98,5 % et 99 % en juillet, selon les estimations de la Banque de France. Un chiffre plus élevé que les dernières prévisions réalisées en juin dernier. Une bonne surprise qui montre que, malgré la reprise épidémique et la mise en place de nouvelles restrictions sanitaires, le redressement global de l’économie se poursuit.
De fortes variations sectorielles
Si l’industrie chimique, l’entreposage et le transport ou encore certaines activités de conseil ont retrouvé, en juillet dernier leur niveau d’activité d’avant-crise, d’autres secteurs restent encore très impactés. C’est le cas, par exemple, de l’aéronautique dont le niveau d’activité plafonne à 78 % sur les premiers mois d’été et pourrait même à nouveau baisser en août si les prévisions des entreprises interrogées se révèlent exactes. C’est le cas également de l’hébergement qui bien qu’ayant enregistré la plus forte croissance entre juin et juillet (+18 points) n’atteint que 72 % du niveau d’avant-crise. Une situation comparable à la restauration dont le niveau d’activité, en pleine saison touristique, atteint péniblement 79 % du niveau d’avant-crise et, selon les prévisions, pourrait même reculer à 72 % en août.
Des difficultés de recrutement
Cette reprise conjuguée à une stabilisation du chômage à 8 % au 2e trimestre 2021, selon l’Insee, se traduit par des difficultés de recrutement pour 48 % des entreprises interrogées par la Banque de France. Elles n’étaient que 37 % en mai et 44 % en juin dernier à éprouver de telles difficultés. Ce sont les entreprises du bâtiment (54 %) et des services (53 %) qui rencontrent le plus de problèmes pour trouver des nouveaux collaborateurs.
