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La restauration rapide demeure bien orientée

Une étude réalisée par Asterès pour le Snarr (Syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide) sur la santé du secteur de la restauration rapide a été présentée lors de son assemblée générale le 30 juin. Il en ressort un chiffre d’affaires pour le secteur qui a été multiplié par 2,8 entre janvier 2010 et mars 2023, contre une multiplication par 2 pour la restauration au global, portée notamment par la croissance du parc qui a progressé de 45 % entre 2010 et 2019. La croissance du chiffre d’affaires devrait se poursuivre d’environ 5 % par an dans les prochaines années, hors effet de l’inflation.

En revanche, la marge du secteur s’est dégradée atteignant en moyenne 5,9 % en 2022 contre 8,2 % en 2021. Les deux principales causes de cet effritement sont la progression de +16,9 % des tarifs de matières premières en 2022 ainsi que celle de l’énergie (+45 % en 2022 après +33,2 % en 2021). Le cabinet indique toutefois que ce fléchissement de la rentabilité est passager et que le secteur devrait retrouver en 2023 le niveau de 2021. À ce titre, le secteur a pu passer des hausses de prix qui restent en deçà de celles de l’alimentation lui permettant de rester attractif auprès de ses clients. « Notre secteur représente une restauration accessible qui doit le rester » indique Esther Kalonji, déléguée générale du Snarr. Côté coûts, Asterès prévoit pour 2023, une hausse de 4 % des salaires, de 10 % pour les prix des produits alimentaires et de 5 % pour les loyers.