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La hausse de l’inflation devrait être transitoire

Dans ses dernières projections macroéconomiques, la Banque de France est revenue sur l’évolution de l’inflation dans notre pays. Elle a ainsi rappelé que les prix à la consommation avaient subi une hausse continue ces derniers mois « passant de 0,1 % sur un an au 4e trimestre 2020, à 1,0 % au 1er trimestre 2021, puis 1,8 % au 2e trimestre 2021 ». Au mois d’août dernier, la progression a même atteint 1,9 %. Un mouvement de hausse qui s’explique, notamment, par la progression des prix du pétrole, mais aussi par les tensions que rencontrent les entreprises sur les matières premières. Des tensions qui, selon l’institution « ont déjà poussé la hausse des produits manufacturés hors produits pharmaceutiques au-dessus de sa moyenne de long terme (0,7 % au 1er semestre 2021, contre 0,1 % en moyenne sur 2000-2020) ».

Un pic attendu en fin d’année

Mais les analystes de la Banque de France se veulent optimistes considérant que les problèmes de pénuries rencontrés aujourd’hui devraient se régler assez vite. Ils estiment ainsi que si la hausse de l’inflation doit se poursuivre, ce mouvement ne sera que temporaire et laissera rapidement place à un retour « à la normale ».

Concrètement, l’inflation (en glissement sur 12 mois) devrait atteindre un plus haut à 2,75 % d’ici la fin de l’année 2021. En moyenne annuelle, la hausse attendue pour 2021 est de 1,8 % (contre 0,5 % en 2020). « Au-delà de 2021, l’inflation diminuerait d’abord, pour évoluer ensuite à un rythme de 1,3 %-1,4 % en moyenne annuelle en 2022-2023, avec moins d’à-coups et une pente ascendante sur la fin de l’horizon de prévision », estime la Banque de France.

  • © 2021 Les Echos Publishing - Frédéric Dempuré
  • Sep 21, 2021