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Biens d’équipement de la maison : les ventes poursuivent leur repli

Pénalisé par l’inflation et l’arbitrage des ménages en faveur des biens de première nécessité (logement, énergie, alimentation), le secteur de l’équipement de la maison est à nouveau en difficulté. Après une année 2022 en recul, ses ventes se sont repliées de 4 % en 2023, à 28,5 Md€, selon les dernières données de l’institut GfK. En cause, le report des projets immobiliers et des travaux de rénovation conjugué au renoncement des Français les plus impactés par la crise à l’achat de biens d’équipement. « La situation est toujours difficile pour les consommateurs : le contexte de polycrise les a amenés à être prudents et à reconsidérer une partie de leurs projets personnels. Pour illustration, 9 Français sur 10 ont réduit leurs dépenses en 2023, tous postes confondus et 41 % ont vu la situation de leur foyer se dégrader en 2023, selon la dernière étude GfK Consumer Pulse de janvier 2024 », commente Julien Peleton-Granier, consultant GfK.

Seul le petit électroménager reste stable

À l’exception du petit électroménager, stable par rapport à l’année précédente, à 4,4 Md€, tous les secteurs de l’équipement de la maison en biens techniques sont en repli. Avec 31 % des ventes totales, l’univers de la téléphonie (appareils et accessoires) est la principale catégorie du marché. Ses ventes sont en baisse de 2 % à près de 9 Md€ sur l’année, en raison notamment de la part croissante des achats de smartphones reconditionnés qui représentent désormais près de 20 % du marché. Impacté par le ralentissement du marché immobilier, le gros électroménager, deuxième segment, est à la peine avec des ventes en baisse de 4 % à 6 Md€. La catégorie informatique-bureautique affiche la plus forte contraction du marché en 2023, à -9 %. Elle est pénalisée par le fort repli des ventes d’ordinateurs. Seul le gaming est en forme avec des achats de claviers, manettes et casques adaptés à la pratique des jeux vidéo en hausse de 7 %. Enfin, la catégorie électronique grand public et photo a reculé de 4 %, à 4 Md€, pénalisée par le fort repli des ventes de téléviseurs.