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6 édition de l’Observatoire des professions libérales de santé

La société CVM Mediforce (groupe BNP Paribas) interroge chaque année depuis 2011 les professionnels de santé libéraux sur la perception de leur environnement socio-économique. L’enquête, réalisée auprès de 495 biologistes chirurgiens-dentistes, infirmiers, kinésithérapeutes-ostéopathes, médecins généralistes, pharmaciens, radiologues et vétérinaires, donne une image ambivalente des acteurs libéraux de la santé.

Concernant l’appréciation de la situation générale de leur profession, la tendance est à peu près la même, quel que soit le métier, et a peu évolué depuis la création de l’observatoire : plutôt morose. La situation est encore moins réjouissante lorsque les professionnels témoignent de leur vision du futur. Les chirurgiens-dentistes (3,6/10*), les biologistes (3,7/10), mais aussi les médecins généralistes et les pharmaciens (tous deux à 3,8/10) sont les plus pessimistes. Les arguments avancés ne sont pas nouveaux : manque de perspectives dans leur métier, détérioration des conditions de travail, déséquilibre entre vie professionnelle et vie personnelle d’une part, entre charge de travail et rémunération d’autre part.

Mais l’enquête montre aussi que les professionnels de santé libéraux ne se résignent pas au statu quo. Interrogés sur le mode d’exercice qu’ils souhaiteraient adopter dans les années à venir s’ils avaient la possibilité d’en changer, 44 % citent le mode d’exercice regroupé et 19 % le salariat. Sans parler du déconventionnement auquel la moitié d’entre eux se déclarent « ouverts ».

Enfin, les résultats mettent en lumière ce qui permet à tous ces professionnels d’affronter les mutations du modèle libéral : leur vocation. 87 % d’entre eux affirment, en effet, leur fierté d’exercer, 80 % se déclarent satisfaits de leur travail et 81 % considèrent qu’ils apportent une contribution utile à la société, ce qu’ils identifient clairement comme l’une de leurs principales sources d’épanouissement.

*Indicateur mesurant le « climat » général, c’est-à-dire le ressenti de la situation actuelle et future de sa profession.