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2023 s’est terminée sur une croissance atone

Selon les premières estimations de l’Insee, le produit intérieur brut en volume est resté stable au 4e trimestre 2023 (0 %). C’est le deuxième trimestre de suite à connaître un taux de croissance nul et le troisième dans l’année. L’essentiel de la croissance de +0,9 %, enregistrée en 2023, provient donc de la hausse constatée au 2e trimestre (+0,7 %) et de l’acquis de croissance de 2022. Une croissance annuelle de +0,9 % qui reste inférieur au 1 % attendu par le gouvernement.

Une consommation plus faible

Sur 2023, la consommation des ménages, moteur traditionnel de l’économie française, est restée positive (+0,7 %), mais s’est considérablement réduite par rapport à 2022 (+2,1 %). Un coup de frein qui s’explique par une nouvelle dégradation des achats alimentaires (-4,7 % après les -3,6 % enregistrés en 2022), mais aussi par une croissance plus modérée de la consommation de services (+2,4 % contre +8,5 % en 2022).

Le ralentissement des investissements (+1,2 % après +2,3 % en 2022) essentiellement dû à une accélération de leur repli dans la construction (-1,4 % contre -0,9 % en 2022) et à un fléchissement de la dynamique dans les services marchands (+2,2 % contre +5,4 % en 2022) a également contribué à la faible croissance économique de 2023.

Quant à nos échanges internationaux, l’Insee précise qu’en 2023 « les importations ont diminué légèrement (-0,3 % après +8,8 %) alors que les exportations ont augmenté (+1,5 % après +7,4 %), de sorte que la contribution annuelle du commerce extérieur s’est élèvee à +0,6 point (après -0,6 point) ».

  • © 2024 Les Echos Publishing - Frédéric Dempuré
  • Fév 06, 2024