Les conséquences d’un cautionnement disproportionné
Lorsque plusieurs personnes se sont portées caution, celle qui a payé le créancier ne peut pas se retourner contre les autres si leur engagement était disproportionné.
Lorsque plusieurs personnes se sont portées caution, celle qui a payé le créancier ne peut pas se retourner contre les autres si leur engagement était disproportionné.
Pour apprécier si le cautionnement souscrit par un dirigeant de société était disproportionné, il faut tenir compte des revenus qu'il tirait de l'activité de la société jusqu'au moment de son engagement.
Le gérant qui rembourse deux comptes courants d'associé, dont le sien, alors que la déclaration de cessation des paiements de la société est inéluctable et que celle-ci risque d'être condamnée au paiement d'une somme d'argent importante commet une faute de gestion.
Le cautionnement dans lequel la personne a mentionné qu'elle s'engageait à hauteur de « 207 960 mille » euros est valable car l'ajout du mot « mille » dans l'expression du montant de son engagement n'affecte pas le sens et la portée de celui-ci.
Lorsque la mention manuscrite imposée par la loi ne comporte pas le nom de la société bénéficiaire du crédit, le cautionnement est nul.
Comme son nom l'indique, le Plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises échafaudé par les pouvoirs publics a pour objet de favoriser le développement des entreprises.
Pour apprécier si le cautionnement souscrit par une personne mariée sous le régime de la séparation de biens est disproportionné, il faut tenir compte de ses seuls biens et revenus personnels.
Une banque peut valablement mettre fin à une ouverture de crédit accordée à une entreprise pour une durée indéterminée dès lors qu'elle respecte le délai de préavis minimal de 60 jours.
Lorsqu'un cautionnement souscrit par une personne au profit d'une banque est disproportionné, cette dernière ne peut pas la poursuivre en paiement, et ce, quelle que soit l'importance de la disproportion.
Le président d'une société par actions simplifiée qui, en dépit de la réticence du conseil de surveillance, a confié la réalisation d'un logiciel, jamais livré, à un prestataire dont les compétences étaient douteuses, a commis une faute de gestion de nature à engager sa responsabilité.