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Toyota arrête le diesel en Europe pour ses voitures particulières

Le diesel sort peu à peu du paysage automobile. Ventes déclinantes, scandales à répétition, réglementation de plus en plus contraignante… Les difficultés s’accumulent pour cette motorisation autrefois à l’honneur en France. Et, selon certains observateurs, ce ne serait plus qu’une question de temps avant de la voir complètement disparaître des concessions. Face à un avenir désormais compté, les stratégies des constructeurs s’accélèrent. C’est aujourd’hui au tour de Toyota d’annoncer son désengagement de cette technologie sur le Vieux Continent. Le groupe Nippon, qui a perdu l’année dernière sa place de numéro un mondial au profit de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi et du groupe Volkswagen, vient en effet d’annoncer qu’il ne vendrait plus de voitures particulières alimentées au diesel dès la fin 2018. Dans l’Hexagone, cette motorisation ne représentait plus que 3 % de ses ventes de véhicules particuliers et 15 % sur l’ensemble de l’Europe contre 60 % pour les modèles hybrides. Ces derniers ont vu leurs ventes s’envoler de 45 % l’année dernière, confirmant la pertinence de la route prise par le constructeur japonais ces 20 dernières années. Une route qu’il compte bien poursuivre, le groupe souhaitant continuer de mettre l’accent sur cette technologie et développer également des voitures 100 % électriques. Toyota maintient, en revanche, la production de modèles diesel pour ses utilitaires sur le marché européen et également dans d’autres zones en dehors de l’Europe.