k4_13972110.jpg

Le transport routier de marchandises met en avant son bilan écologique

Alors que le projet de loi d’orientation des mobilités est à l’étude au Parlement et que certaines ONG demandent au gouvernement de supprimer les exonérations fiscales dont bénéficie le transport routier, la FNTR (Fédération nationale du transport routier) a publié une étude sur l’impact environnemental de la profession et son évolution sur longue période.

Elle note que les poids lourds ne représentent qu’un cinquième de la part des véhicules terrestres dans les émissions de CO2 (36,8 %) et que le secteur du transport routier de marchandises a réussi à baisser de 22 % ces émissions entre 2007 et 2016. Cela notamment grâce à l’engagement fort des entreprises dans le dispositif. Objectif CO2 : 1 170 entreprises du transport de marchandises représentant 42 % du parc poids lourds ont signé la charte. Sur plus longue période, les efforts du secteur pour réduire son impact environnemental sont également notables : depuis 1990, les poids lourds sont les seuls véhicules terrestres à avoir diminué leurs émissions. Celles-ci ont baissé de 3 % alors qu’elles ont augmenté de 6 % pour les véhicules particuliers, de 33 % pour les véhicules légers et de 38 % pour les bus et les cars. Récemment, les efforts des entreprises ont notamment porté sur l’équipement en camions roulant au GNL.

La FNTR s’est également intéressée aux autres types d’émissions et, là encore, on observe des baisses importantes : – 66 % entre 1990 et 2016 pour les oxydes d’azote (NOX), – 96 % pour le monoxyde de carbone (CO) ou encore – 54 % pour les PM10. Dans le cas de ces trois substances, la part des poids lourds est d’ailleurs faible, voire très faible compte tenu du poids de la route dans le transport de marchandises (respectivement 13 %, 1 % et 2 %, contre 7,2 % pour le CO2).