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La SNCF veut profiter de l’ouverture de la concurrence en Espagne

Si la compagnie ferroviaire espagnole Renfe compte bien profiter de l’ouverture de la concurrence sur le marché français, la SNCF n’est pas en reste. À ce titre, les entreprises voulant se positionner sur le rail espagnol avaient jusqu’au 31 octobre 2019 pour soumettre leur offre à l’ADIF, l’autorité de régulation du transport ferroviaire en Espagne. C’est chose faite pour la compagnie française qui a postulé à l’un des trois « lots » ouverts à la concurrence. Le premier concerne les lignes majeures à grande vitesse (notamment vers Barcelone, Levante, Madrid, Séville et Malaga). Les deux autres lots concernent respectivement 16 trajets quotidiens à grande vitesse et 5 liaisons par jour sur certaines destinations. Sur le premier lot, l’opérateur choisi s’engage à faire circuler 48 trains par jour (3 par heure et par direction). Les autorités espagnoles espèrent ainsi une hausse de 20 % des trajets quotidiens.

La SNCF a proposé, via sa filiale Rielsfera, des liaisons avec un TGV low cost (type Ouigo) et envisagerait encore, selon Les Echos, de s’associer avec un partenaire local, éventuellement Les Autocars Alsa. Elle n’est pas la seule entreprise à vouloir venir concurrencer Renfe puisque Talgo, une entreprise espagnole de construction ferroviaire, s’est également positionnée grâce à un partenariat avec le groupe de tourisme Globalia et le soutien du fonds Trilantic, de même que Ilsa, joint-venture de la compagnie aérienne ibérique Air Nostrum et la compagnie ferroviaire italienne Trenitalia. Le gestionnaire d’infrastructures Globalvia et l’espagnol Ecorail auraient également postulé.