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67 % des véhicules neufs en France sont équipés d’un système d’aide au stationnement

Premiers pas vers les véhicules autonomes, les systèmes d’assistance automatisée à la conduite automobile, ou ADAS (pour Advanced Driver-Assistance Systems), se généralisent. En offrant une assistance au conducteur mais qui reste le seul pilote, ces solutions comme l’aide au stationnement, le freinage d’urgence ou l’avertisseur de fatigue, permettent ainsi de faciliter les manœuvres de l’automobiliste au quotidien et de réduire l’accidentologie. En moyenne, le marché progresse de 20 % par an en Europe, selon Bosch. L’équipementier vient, en effet, de réaliser une étude sur le sujet qui compare la pénétration de ce type d’offres dans quelques pays européens, dont la France. On apprend ainsi que les Français sont particulièrement friands de l’aide au stationnement. Cette technologie, davantage proposée en série par les constructeurs dans l’Hexagone que dans d’autres pays européens, équipaient 67 % des véhicules livrés sur le marché français en 2016, contre 62 % en Allemagne par exemple, et seulement 55 % en Grande-Bretagne.

Les autres technologies à la traîne

En revanche, les autres systèmes sont encore loin d’être démocratisés et constituent un levier de croissance pour tout le secteur. Ainsi, en deuxième position, le freinage d’urgence a équipé seulement 27 % des véhicules neufs en France en 2016. C’est beaucoup moins qu’en Belgique ou aux Pays-Bas par exemple, où ces solutions étaient présentes sur 39 % des voitures livrées la même année. En Allemagne, les systèmes d’aide au freinage se retrouvaient sur 38 % des voitures neuves et 31 % en Grande-Bretagne. Seule l’Italie fait moins bien avec un taux d’équipement des véhicules de 22 %. Quant à l’alerte au franchissement involontaire de ligne (Afil), elle n’équipait que 24 % des véhicules neufs immatriculés en France selon l’étude, un taux de pénétration comparable avec celui des Pays-Bas ou de la Grande-Bretagne. L’Italie arrive, là encore, derrière avec un taux d’équipement de 18 % alors que 32 % des véhicules allemands et 30 % des véhicules belges en étaient équipés.