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Les acteurs du transport rail-route réclament plus de sillons et de terminaux

Les membres du Groupement national des transports combinés (GNTC) ont pour objectif de multiplier par 3 leur trafic à l’horizon 2030, une condition sine qua non pour atteindre l’objectif inscrit dans la loi Climat et Résilience du 22 août 2021, c’est-à-dire doubler la part modale du ferroviaire (de 9 % en 2018 à 18 % en 2030). Enclencher cette dynamique nécessite cependant de renforcer les infrastructures. Et si un plan d’investissement d’un milliard d’euros a été prévu dans le cadre de la Stratégie nationale pour le fret ferroviaire, les acteurs du transport rail-route demandent plus de sillons et de terminaux.

Lors d’une webconférence organisée par le GNTC début juin, les intervenants ont noté « l’urgence d’agir et d’augmenter les capacités du combiné rail-route en France » (L’Antenne). Parmi les investissements nécessaires, les participants ont évoqué de nouveaux terminaux ainsi que la modernisation de sites existants. Des investissements auxquels ils sont prêts à participer ou participent déjà. SNCF Réseau a également proposé d’allonger la durée de concession d’exploitation dans ses terminaux, les concessionnaires s’engageant dans ce cas sur le trafic, l’offre et l’accessibilité.

Les membres du GNTC ont également discuté de la nécessité d’augmenter la capacité du réseau, grâce notamment au développement du gabarit P400, à des trains plus longs et « des sillons en quantité et en qualité suffisantes sur toutes les distances ». Enfin, ils ont demandé plus de visibilité sur les aides à l’exploitation, mais aussi de flexibilité sur le réseau.