Et si l’entrepreneuriat permettait de changer le monde ? Selon une récente enquête menée par Bpifrance et l’organisme associatif PhDTalent auprès de 1 700 jeunes chercheurs résidant sur le territoire français, 44 % des sondés envisagent de se lancer, un jour, dans la création d’une start-up à fort potentiel technologique et innovant. Une démarche perçue, par une majorité d’entre eux, comme un moyen de valoriser leurs travaux de recherche, tout en ayant un impact concret sur la société.

Une motivation bien réelle, mais une information souvent défaillante

Or, si les jeunes chercheurs sont nombreux à voir la création d’entreprise comme la poursuite d’une carrière attrayante qui pourrait mettre à profit leur autonomie et leur persévérance, force est de constater que seulement 20 % d’entre eux se sentent encouragés par leur environnement académique à valoriser leurs travaux par ce biais.

Sans surprise, 70 % des jeunes chercheurs s’estiment ainsi peu familiarisés avec l’écosystème start-up et 66 % se déclarent très peu avertis des différents programmes ou structures d’accompagnement à la création d’entreprise qui existent en France. Autre difficulté : 74 % considèrent, par ailleurs, qu’il est difficile de financer sa start-up. Et pour cause, puisqu’ils ne connaissent, pour la très grande majorité d’entre eux, aucun dispositif ou organisme dédié.

La formation comme levier d’action ?

Il y a donc un réel besoin d’information… et de formation en la matière. Un levier d’action qui, selon les résultats de l’enquête, pourrait non seulement aider les jeunes chercheurs à acquérir une meilleure connaissance de l’écosystème d’accompagnement et de financement, mais aussi les amener à nourrir encore davantage leur volonté d’entreprendre.

Pour en savoir plus et connaître le détail de l’enquête « Jeunes chercheurs et entrepreneuriat », menée par Bpifrance et PhDTalent, rendez-vous sur : www.phdtalent.org