Les start-up qui proposent des produits ou des services basés sur des innovations de rupture, dites deeptech, se caractérisent par leur fort besoin en capital dès leur création. Les structures d’accompagnement (start-up studios, incubateurs, accélérateurs…), mais aussi de transfert de technologie investissent de plus en plus souvent dans les projets qu’elles accompagnent. Or selon le panorama que Bpifrance a publié récemment, les start-up qui sortent d’un office de transfert de technologie sont 47 % à lever des fonds, tandis que celles qui se sont développées toutes seules ne sont que 23 % à l’avoir fait. Pour info, les montants levés en France s’élèvent à 1,5 Md€ en 2019, soit +60 % par rapport à 2018. Les start-up deeptech françaises représentent 1/3 des levées de fonds, alors qu’elles représentent moins de 10 % des start-up.

Pour Bpifrance, la présence au capital des acteurs du transfert peut faciliter le développement technologique des start-up deeptech et rassurer les parties prenantes éloignées du monde de la recherche. Bpifrance souhaite qu’un rapprochement significatif de ces acteurs du transfert et des fonds d’investissement s’opère pour mener à bien le Plan Deeptech et faire de la France une Deeptech Nation.

Pour consulter le panorama : www.bpifrance.fr