En France, il fait bon être entrepreneur social ! C’est le constat formulé par une récente étude publiée par la Fondation Thomson Reuters, qui classe la France en 3e position à l’échelle mondiale – derrière le Canada et l’Australie – parmi les pays offrant le cadre de vie et de travail le plus favorable aux porteurs de projets alliant utilité sociale et efficacité économique.

La France championne de l’accès aux subventions

Élaboré en partenariat avec le programme RSE « Made For Good » de la Deutsche Bank, ce palmarès 2019 a ainsi permis d’évaluer les 45 plus grandes économies au monde selon 12 critères déterminant les conditions offertes au développement de l’entrepreneuriat social, en s’appuyant notamment sur l’avis de 664 experts issus des écosystèmes entrepreneuriaux des différents pays.

Si la France a pu se placer, cette année, parmi les trois premiers pays au monde (pour comparaison, elle était seulement 10e en 2016), cette bonne performance s’explique par plusieurs facteurs. L’Hexagone est ainsi non seulement champion en matière d’accès aux subventions, mais aussi deuxième au niveau du soutien non-financier accordé aux porteurs de projets. Autrement dit, dans tout ce qui relève du domaine du conseil technique, règlementaire et financier, de l’accès aux réseaux professionnels, ou encore de l’offre proposée en termes de formation et de coaching entrepreneurial.

Selon les informations diffusées par la Fondation Thomson Reuters, ce sont le Japon, la Turquie et le Mexique qui ferment la marche de cette édition 2019 du classement, en se positionnant respectivement à la 41e, 42e et 43e place. L’Iran et l’Arabie Saoudite n’ayant finalement pas été intégrés au palmarès, faute d’experts qualifiés sur le sujet.

Pour en savoir plus et consulter le classement 2019 de l’entrepreneuriat social, rendez-vous sur : poll2019.trust.org