Toujours plus nombreux, avec un chiffre d’affaires global en progression constante : selon les derniers chiffres publiés par l’Acoss, les micro-entrepreneurs continuent de s’imposer au sein du paysage entrepreneurial français !

Fin 2016, le réseau des Urssaf était ainsi en charge de 1,07 million de micro-entrepreneurs (l’équivalent de 35 % de l’ensemble des travailleurs indépendants en France), soit 6,9 % de plus qu’en 2015. Dans le détail, pas moins de 332 000 nouvelles immatriculations ont ainsi été enregistrées au cours de l’année (+8,3 % par rapport à 2015), affichant ainsi un écart sensible avec le nombre de radiations effectuées (de l’ordre de 263 000 pour 2016).

Des dynamiques contrastées selon les secteurs d’activité

Si les micro-entrepreneurs ont désormais investi la quasi-totalité des activités économiques (1/3 d’entre eux exercent en activité libérale, 2/3 déclarent une activité d’artisan-commerçant), il n’empêche que de fortes disparités persistent.

Les secteurs des transports et de l’entreposage restent ainsi les plus dynamiques, suivis par la santé, les activités sportives, le nettoyage ainsi que le domaine des arts, spectacles et activités récréatives. À l’opposé, les hausses d’effectifs sont les plus faibles dans les secteurs du commerce de détail, de la coiffure et des soins du corps, des activités juridiques et de l’informatique.

Un CA global en hausse, malgré des disparités importantes

Selon l’Acoss, le chiffre d’affaires (CA) global des micro-entrepreneurs continue, par ailleurs, d’augmenter pour atteindre 8,8 milliards d’euros en 2016 (+10,1 % par rapport à 2015) ; le CA annuel moyen s’élevant, quant à lui, à 9 816 €.

Une évolution qui cache, néanmoins, de fortes disparités : 2/3 des micro-entrepreneurs économiquement actifs se situent ainsi sous un CA moyen de 9 000 € (25 % sous 1 555 €, 50 % sous 5 250 €), tandis que 10 % seulement déclarent un CA supérieur à 26 000 €.

Enfin, si l’ancienneté semble avoir un effet favorable sur le CA dégagé, force est de constater que d’autres paramètres ne manquent pas d’entrer en jeu. Parmi eux, le secteur d’activité choisi, l’implantation géographique (les régions Bretagne et Pays de la Loire affichent les plus hauts CA moyens), ainsi que le sexe : indépendamment de leur année d’entrée dans le dispositif, le CA des micro-entrepreneures reste ainsi inférieur à celui de leurs homologues masculins.

Pour en savoir plus et consulter le bilan 2016 de l’Acoss, rendez-vous sur : www.acoss.fr