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Ventes record dans l’immobilier ancien

Le marché de l’immobilier ancien vient d’enregistrer un nouveau record de ventes. Quelque 1,07 million de logements ont changé de mains en 2019, contre 965 000 l’année précédente, selon les chiffres publiés le 27 février dernier par l’Insee et les Notaires de France. Cette hausse de 11 % du nombre de transactions intervient après des résultats quasi-stables en 2018, qui avaient douché l’euphorie des dernières années. Mais l’engouement des Français pour la pierre est bel et bien revenu, porté par des taux d’intérêt toujours exceptionnellement bas. Et ce n’est pas le seul record battu pour le marché de l’immobilier ancien. Les prix sont, eux aussi, à leur plus haut. Ils ont progressé de 3,7 % l’an passé, signant leur 4e année consécutive de hausse. Les augmentations tarifaires ont été plus marquées pour les appartements (+5,2 % en moyenne) que pour les maisons (+2,6 %). Comme les années précédentes, le rythme a également été plus soutenu en Île-de-France (+3,9 %) qu’en Province (+3,6 %), mais l’écart se réduit. L’institut national de la statistique note, en effet, une accélération des prix des logements anciens en région, montrant que la hausse est désormais diffuse sur l’ensemble du territoire. Toutefois, cette effervescence pourrait bien être freinée en 2020. Sur les recommandations du Haut Comité de Stabilité Financière (HCSF), les banques durcissent leurs conditions d’emprunt afin d’éviter un emballement du marché du crédit immobilier. Par ailleurs, le marché est tendu dans certaines villes où la demande est très forte et une pénurie de biens pourrait bien se profiler. Si les professionnels restent confiants, ils n’écartent pas un ralentissement de l’activité cette année.