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Un nouvel entrant sur le marché français des VTC

La start-up estonienne de VTC, Taxify, a confirmé mi-septembre son arrivée à Paris d’ici un mois. Soutenue financièrement par le géant chinois Didi, elle est déjà présente dans les 3 pays baltes, en Finlande, en Géorgie, aux Pays-Bas et sur le marché très concurrentiel londonien.

Pour Uber qui a fait face fin 2016 et au 1er semestre 2017 à une fronde des chauffeurs, l’arrivée de Taxify, soutenue par la compagnie qui avait réussi à le chasser de Chine, est une très mauvaise nouvelle. D’autant que les commissions, le principal point de crispation avec les chauffeurs, sont bien inférieures chez Taxify (15 % à Londres contre 25 % facturés par l’Américain).

Mais l’arrivée de Taxify en France ne menace pas seulement Uber. Elle met aussi en danger les acteurs français qui n’ont pas la même force de frappe financière que leurs concurrents américains et chinois. Et cela dans le contexte d’une offre de chauffeurs insuffisante. Les gagnants ne seront donc pas seulement ceux qui parviendront à proposer des services et tarifs alléchants aux particuliers, mais surtout ceux qui réussiront à attirer suffisamment de chauffeurs. Que la bataille commence…