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Un an après son lancement, le forfait mobilités durables commence à convaincre

Le forfait mobilités durables, en vigueur depuis le 11 mai 2020, vise à permettre aux employeurs de financer les frais domicile/travail de leurs salariés lorsque ceux-ci utilisent des modes de transport doux (vélo avec ou sans assistance électrique, covoiturage, transports publics et autres services de mobilité partagée). Il s’agit d’une allocation forfaitaire, exonérée des cotisations et contributions fiscales et sociales (dans la limite de 500 € par an pour le privé et 200 € dans le secteur public).

Selon le baromètre de ViaID et Ekodev, un peu moins d’un an après la mise en place du forfait mobilités durables, 20 % des organisations interrogées l’ont adopté (panel de 1 047 organisations des secteurs privés et publics) et 11 % en ont validé le principe. Les principales raisons évoquées sont l’incitation de l’usage de modes alternatifs à la voiture individuelle (raison citée par 78 % des répondants), la valorisation des pratiques respectueuses de l’environnement (71 %) et la réponse aux attentes de leurs salariés (62 %). Si le panel utilisé par ViaID et Ekodev n’est pas représentatif et peut même comporter un biais vers des entreprises de la mobilité durable, comme les deux acteurs le reconnaissent, il s’agit néanmoins d’un signe encourageant.

L’adoption dépend peu de la taille des organisations et des zones d’implantation, même si les entreprises au centre des métropoles sont plus susceptibles d’avoir validé le principe ou d’avoir déjà déployé le forfait mobilités durables. Concernant les modes de transport éligibles : 93 % des acteurs ont inclus le vélo, 53 % le covoiturage, 45 % les transports en commun hors abonnement, 41 % les engins de déplacement personnels (EDP) en location et libre-service et 31 % à l’autopartage. Le montant moyen du forfait atteint 400 € dans le privé, et 25 % des entreprises ont placé le plafond au-delà.