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Tesla dévoile son premier camion électrique et un nouveau Roadster

Tesla était au cœur de l’actualité automobile ces dernières semaines. Le constructeur américain vient, en effet, de présenter son premier prototype de semi-remorque 100 % électrique, lors d’un show organisé dans un hangar d’aéroport à Hawthorne, près de Los Angeles. Ce nouveau poids-lourd aux formes futuristes, baptisé Tesla Semi, affiche une autonomie de 800 kilomètres sur autoroute qui reste toutefois largement inférieure à celle des camions diesel, dont certains modèles haut de gamme peuvent dépasser les 5 000 kilomètres. Tesla promet néanmoins un coût au kilomètre réduit de 20 % par rapport à un semi-remorque thermique, sans dévoiler le prix d’achat de son nouveau modèle. Le début de la production est prévu pour décembre 2019.

Mais le constructeur ne s’est pas arrêté là. Il a également présenté un modèle de Roadster (un supercar à 2 places), dont la production est attendue pour 2020. Commercialisé à un prix de 200 000 $, ce bolide sera, selon la firme californienne, « la voiture plus rapide au monde » et pourra atteindre 100 km/h en 1,9 seconde, avec une autonomie de 1 000 kilomètres. Mais derrière ces effets d’annonces, Tesla sera-t-il en mesure de tenir toutes ses promesses ? La question se pose face à la réalité économique de l’entreprise. Rappelons que la Model 3, sa berline à prix « accessible » (35 000 $) destinée à séduire le plus grand nombre connaît des retards de production importants. Seules 260 unités ont été livrées à fin septembre au lieu des 1 500 prévues initialement. Parallèlement, ces nouveaux projets vont alourdir la trésorerie du groupe qui a enregistré une perte record de 619,4 M$ au 3e trimestre 2017.