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Taxify condamné à changer de nom en France

Venue d’Estonie et soutenue financièrement par le géant chinois Didi, l’application de VTC Taxify a été lancée en octobre à Paris, puis à Saint-Etienne, Lyon et Grenoble fin novembre. Dans la capitale, la start-up avait réussi à recruter 2 000 chauffeurs dès son lancement grâce à un taux de commission plus élevé. Elle avait, par ailleurs, réussi à séduire de nombreux parisiens grâce à des prix plus faibles que les autres plates-formes et des réductions importantes les 2 premiers mois (mais compensées pour les chauffeurs).

La plate-forme est toutefois aujourd’hui confrontée à une difficulté de taille, car elle va être contrainte de changer de nom suite à une décision du Tribunal de grande instance de Paris du 19 décembre. Celui-ci aurait, selon les informations des Échos, considéré que l’utilisation du terme « taxi » était « illicite et trompeuse ». Cette décision a plusieurs conséquences. L’entreprise devra tout d’abord arrêter d’utiliser ce mot, que ce soit dans son nom ou dans sa communication. Et ce, très rapidement car le tribunal a prévu une astreinte de 1 000 € par jour ou par « infraction constatée », c’est-à-dire par utilisation du terme « taxi », à partir du 19 décembre. La plate-forme a également été condamnée à verser 3 000 € à plusieurs syndicats de chauffeurs de taxis.