Qui seront les grands gagnants de l’après-vente automobile d’ici 2025 ?
TCG Conseil vient de dévoiler les résultats de la 2e édition de son étude prospective sur l’après-vente automobile en France, menée pour le compte du CNPA (Conseil National des Professions de l’Automobile). Selon les prévisions du cabinet, le nombre d’interventions en atelier devrait baisser de 0,5 % entre 2016 et 2025. Une contre-performance liée à l’évolution de la structure du parc automobile. La prime à la conversion et les nouvelles normes du contrôle technique vont porter la demande pour les véhicules d’occasion récents. Ainsi, la part des voitures de moins de 4 ans dans le parc passera de 24,1 % en 2016 à 26,1 % en 2025. Du côté des motorisations, le diesel ne représentera plus que 36,6 % des véhicules en circulation (contre 61,6 % en 2016), alors que la part de l’essence augmentera de 36,9 % à 53,2 %. Les véhicules électriques et hybrides, eux aussi, gagneront du terrain pour atteindre une pénétration de 9,8 % (contre 1,1 % en 2016). Leur technologie nécessite notamment moins d’opérations de remplacement de pièces d’usure et de réparations mécaniques. En valeur, le marché progressera de 1,6 % entre 2016 et 2025, porté par un effet prix lié à la complexité technologique des nouvelles voitures. Le prix d’entrée en atelier augmentera, en effet, de 275 € en 2016 à 280 € en 2025, soit une hausse de 2 %. Quant aux circuits de distribution, les réseaux des constructeurs gagneront 2,2 points de part de marché en volume pour atteindre 42,6 % en 2025. Ils bénéficieront de la montée en puissance des véhicules électriques, ainsi que des offres de LOA. Ces dernières permettent aux constructeurs de fidéliser leurs clients grâce aux contrats « tout-en-un » et représenteront ainsi 50 % des ventes automobiles en 2025.