Protection de l’environnement : la crise sanitaire a pesé sur les dépenses
Selon une récente étude de l’Insee, en 2020, les entreprises industrielles ont consacré 1,6 Md€ dans des investissements et des études destinés à réduire la pollution. Un chiffre qui s’inscrit en baisse de 5 % par rapport à 2019, alors que ce budget avait connu une hausse de 22 % entre 2017 et 2019. Un recul qui s’explique, principalement, par le déclenchement de la crise du Covid-19. Ainsi, l’étude indique que la survenue de l’épidémie a empêché 20 % des entreprises de réaliser les investissements qu’elles avaient programmés. Parmi eux, 85 % ont été décalés et replanifiés et 15 % annulés. Un taux d’annulation qui grimpe à 25 % pour les entreprises industrielles appartenant aux secteurs les plus touchés par la crise sanitaire comme la métallurgie.
L’énergie et l’agroalimentaire
Même si les montants investis dans des projets de réduction des pollutions ont baissé en 2020, ils restent significatifs. Avec 1,3 Md€, les dépenses les plus importantes sont consacrés à des investissements. Les études antipollution, quant à elles, représentes, peu ou prou, 300 M€. Le secteur le plus engagé est celui de l’énergie avec 548 M€ de dépenses en 2020, devant l’agroalimentaire (305 M€), la chimie (167 M€) et la métallurgie (123 M€).
Quant aux projets financés, ils portent, principalement, sur la limitation des gaz à effet de serre (407 M€), la protection de l’air (233 M€), le traitement des eaux usées (194 M€) et la protection des sites, des paysages et de la biodiversité (142 M€).
