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Portrait-robot de la voiture neuve type achetée par les Français en 2018

L’Argus vient de dévoiler le portrait-robot de la voiture moyenne neuve achetée en 2018 : moins puissante, moins chère, mais plus polluante… Après 9 ans de croissance continue, son prix a reculé de 2,5 % par rapport à 2017 pour atteindre 26 035 €, selon le magazine. Il ne s’agit toutefois pas d’une baisse des tarifs du côté des constructeurs automobiles, mais d’une évolution des préférences des acheteurs. Le durcissement du malus a poussé les ménages à privilégier des modèles à prix plus bas, comme des crossovers compacts plutôt que de grands SUV. En un an, la part des voitures de plus de 25 000 € dans les ventes a perdu 5 points pour s’établir à 44 % en 2018. La prime à la conversion, de son côté, a boosté les achats de petits modèles. Ainsi, les immatriculations de citadines ont progressé de 24 % l’an dernier. En effet, la voiture neuve moyenne achetée en 2018 est moins puissante (- 3 chevaux), moins longue (- 2 cm) et moins lourde (- 13 kg) que celle de l’année précédente.

Mais, paradoxalement, elle a consommé 0,1 litre aux 100 km de plus en 2018. Cette contradiction s’explique par la montée des voitures à motorisation essence, qui sont souvent moins chères à l’achat, mais plus gourmandes en carburant. La part du gazole dans les ventes automobiles est tombée de 47 % en 2017 à 38 % en 2018. Ce passage du diesel à l’essence, ainsi que l’engouement pour les SUV et l’entrée en vigueur des nouvelles normes d’homologation WLTP (Worldwide harmonized Light vehicles Test Procedures) en septembre dernier, ont fait augmenter les émissions de dioxyde de carbone. La voiture moyenne a donc émis 113 g/km en 2018, contre 111 g/km en 2017.