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L’interdiction des chaudières fioul reportée de 6 mois

Les installateurs de chaudières fioul bénéficient d’un petit sursis. Initialement prévue à partir du 1er janvier 2022, l’interdiction des chaudières fioul a finalement été repoussée de 6 mois. C’est ce qu’a confirmé le 7 juin dernier Barbara Pompili, la ministre de la Transition écologique, lors de l’émission « les 4 vérités » sur France 2.

À partir du 1er juillet 2022, il ne sera donc plus possible d’installer une nouvelle chaudière au fioul, que ce soit dans les bâtiments neufs ou en rénovation. Quelques rares dérogations pourront être accordées, par exemple dans le cas où il n’existe pas de solutions de raccordement à des réseaux de chaleur ou de gaz. En revanche, les réparations sur un appareil existant seront, elles, toujours possibles.

À travers cette mesure, le gouvernement souhaite éradiquer complètement le chauffage fioul des logements d’ici 2030, car ce combustible est le plus émetteur de gaz à effet de serre parmi les différentes énergies de chauffage. En 2018, 3,5 millions de ménages étaient toujours chauffés au fioul, essentiellement en maisons individuelles. Parmi eux, près de la moitié prévoit de conserver ce mode de chauffage, d’après une enquête menée par Hellio et FioulRéduc en mars 2021, auprès de 1 018 utilisateurs de fioul domestique. 4 % comptent même changer leur appareil pour une nouvelle chaudière fioul avant l’entrée en vigueur de l’interdiction. Au total, plus des deux-tiers des utilisateurs (68 %) se disent inquiets et/ou mécontents de cette annonce, alors que 15 % seulement envisagent de changer d’énergie de chauffage. Pour succéder à leur équipement fioul, les pompes à chaleur sont plébiscitées par 52 % d’entre eux. Près d’un tiers envisage une chaudière à granulés bois et 12 % une chaudière gaz.