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L’Insee annonce un « retour en surface »

Dans sa note de conjoncture du mois de juillet, l’Insee dresse un bilan positif de la fin du printemps 2021. L’institut note ainsi que depuis le début du mois de mai « tous les indicateurs, qu’il s’agisse des enquêtes mensuelles de conjoncture ou des données à plus haute fréquence, indiquent une vive reprise, au rythme graduel du déconfinement ». Après un mois d’avril à 5,5 % en dessous du niveau économique d’avant-crise, mai a permis de revenir à -4 % et juin à -2,5 %.

Un retour à un niveau quasi-normal essentiellement porté, selon les analystes, par une reprise vive de la consommation intérieure. Un rétablissement de la croissance qui s’accompagne d’un bon moral des ménages comme des chefs d’entreprises. Selon les enquêtes de conjoncture, les uns comme les autres « semblent balayer les doutes qui peuvent subsister quant à l’éventuelle persistance de la pandémie et des mesures de restrictions : l’espoir représenté par la vaccination passe devant la menace de nouveaux variants », précise l’Insee. En juin, la confiance des ménages a ainsi retrouvé son niveau d’avant-crise, et le climat des affaires se situe au plus haut depuis 2007.

Un retour au niveau d’avant-crise fin 2021

Si la France n’a pas encore rattrapé son retard dû à la crise sanitaire et aux mesures de confinement mises en place pour l’endiguer, selon l’Insee, elle devrait y parvenir dès la fin de l’année. Du moins, globalement, car certains secteurs, très touchés comme la restauration, l’hôtellerie ou encore le transport, resteront quant à eux, durablement affectés. A contrario, note l’Insee, « d’autres branches des services (information et communication, par exemple) dépasseraient nettement leur niveau d’activité de fin 2019 ». Au niveau de nos voisins européens, l’Allemagne devrait aussi retrouver son niveau d’avant-crise en 2021, contrairement à l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni.

  • © 2021 Les Echos Publishing - Frédéric Dempuré
  • Juil 06, 2021