k4_11044287.jpg

L’État envisage de céder certaines de ses participations dans les entreprises

À en croire les récentes déclarations du chef de l’exécutif Édouard Philippe et du Ministre de l’économie, Bruno Le Maire, le gouvernement devrait, dans les mois qui viennent, céder certaines participations détenues par l’État dans les entreprises. L’objectif étant d’alimenter un fonds de 10 Mds€ dont la vocation sera de soutenir « l’innovation de rupture ».

Quelles entreprises ?

Ces opérations ne concerneraient que des entreprises considérées comme non stratégiques. Celles œuvrant dans le nucléaire comme Areva ou dans la défense comme Thales ne devraient donc pas être touchées. Pas plus, si le gouvernement respecte la liste des entreprises à ne pas céder dressée par l’Agence des participations de l’État, telles que la SNCF, la RATP, La Poste ou encore EDF. Les autres participations (l’État est présent dans 80 entreprises) pourraient, en revanche, être totalement ou partiellement vendues à court et moyen terme.

Selon Le Monde, Renault, Engie, Air France-KLM et Safran pourraient être les premières concernées. Sont également évoquées Orange, dont 13,45 % du capital est encore propriété de l’État, ainsi qu’Aéroports de Paris (50,63 %). La cession de cette entreprise, rapporte le quotidien du soir, pourrait, à elle seule, rapporter 7,3 Mds€.

  • © 2017 Les Echos Publishing - Frédéric Dempuré
  • Sep 05, 2017