k4_9662935.jpg

Les grandes villes françaises en pointe sur le transport public autonome

Depuis le 2 septembre 2016, deux navettes autonomes et électriques circulent dans le quartier de Confluence à Lyon, une première en France. Il s’agit d’un partenariat entre la société développant le véhicule, Navya, et Keolis, la société exploitant les transports publics à Lyon. Le trajet est gratuit et disponible en semaine uniquement. L’expérimentation a représenté un investissement de 500 K€ et durera un an, avant d’être éventuellement pérennisée.

De son côté, la RATP teste, depuis le 23 janvier 2017 et jusqu’au 7 avril, deux navettes autonomes de la start-up Easymile. Celles-ci relient les gares de Lyon et d’Austerlitz sur le pont Charles de Gaulle à Paris. La société organisatrice des transports en Île-de-France souhaite également lancer des expérimentations dans d’autres zones, à l’instar du Bois de Vincennes ou du campus du Commissariat à l’énergie atomique à Saclay. Un bilan de ces expérimentations devrait être dressé en fin d’année.

Enfin, un challenge international de navettes autonomes est organisé à Strasbourg depuis janvier 2017. Les participants doivent créer des liaisons éphémères entre la capitale de l’Alsace et la ville allemande frontalière, Kehl.

Les technologies françaises intéressent déjà certains pays étrangers. Navya a, par exemple, signé un partenariat avec l’Université NTU à Singapour. Keolis et Navya collaborent également pour organiser des services de transport public électrique et autonome au Québec.