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Le second plan autoroutier entre en action

Annoncé en 2016 par François Hollande, alors Président de la république, le second plan autoroutier a été validé par le ministère des Transports le 2 août dernier. D’une somme initiale de 800 M€, il portera finalement sur un montant de 700 M€. 48 projets, sur les 56 présentés il y a 2 ans, ont été retenus.

23 échangeurs autoroutiers vont être créés et des agrandissements de voirie seront réalisés. Les 25 autres projets sont destinés à améliorer l’intégration des autoroutes dans l’environnement (murs antibruit, ouvrages de franchissement pour la faune, etc.) et à créer de nouvelles infrastructures pour développer le covoiturage. Des voies réservées aux véhicules transportant plusieurs personnes vont être mises en place sur certains tronçons, de même que l’aménagement de 4 500 places de parkings aux abords des autoroutes. L’objectif de ces travaux est d’adapter le réseau actuel « pour répondre aux besoins d’aujourd’hui » explique, dans un communiqué, la Ministre en charge des transports, Elisabeth Borne.

Le financement de ce plan sera différent du premier programme autoroutier lancé en 2015. Représentant plus de 3 Mds€ de travaux, celui-ci avait été intégralement pris en charge par les sociétés d’autoroute en contrepartie d’un allongement de la durée des concessions.

Les investissements qui seront engagés dans le cadre du second plan seront financés, eux, en partie par les Collectivités locales qui ont fortement poussé à la réalisation de ces travaux et, pour le reste, par les 7 concessionnaires de réseaux autoroutiers via une hausse du prix des péages comprise entre 0,1 % et 0,4 %.

Très attendus par le secteur du BTP, les travaux devraient prochainement commencer avec un an de retard. Leur démarrage était initialement prévu fin 2017 mais, en juin 2017, l’Arafer, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires et routières, avait émis un avis très critique sur le nombre de projets retenus et les hausses de péage jugées trop importantes pour les usagers, obligeant le Gouvernement à revoir sa copie.