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Lancement officiel du programme pluriannuel de rénovation des voies de services

Bonne nouvelle pour le fret ferroviaire : SNCF Réseau a lancé officiellement en mai un nouveau plan de modernisation de sites majeurs pour la période 2019-2024. 100 M€ seront investis sur cette période pour rénover 61 sites majeurs par lesquels transitent 80 % de l’activité de fret. Ce chantier de plusieurs années concerne 2 400 km de voies de services, soit un quart de celles existant au sein du Réseau ferré national. Les travaux ont déjà commencé au 1er trimestre 2019 sur 20 sites prioritaires. Le programme prévoit également le remplacement de transverses, de ballasts et d’appareils de voies sur les portions qui ne peuvent être qu’empruntées à une vitesse maximale de 30 km/h. Enfin, SNCF Réseau projette d’arrêter progressivement l’entretien des voies dites « non revendiquées » – soit 2 900 km de voies qui ne sont pas utilisées pour la maintenance, la circulation des trains… – dans une logique de rationalisation des installations et de priorisation des investissements.

La définition de ce nouveau programme d’investissements pour faciliter le fret ferroviaire a été faite par SNCF Réseau en concertation avec les acteurs concernés – entreprises ferroviaires et clients – permettant de cibler les infrastructures prioritaires. Thierry Marduel, directeur des installations de service de SNCF Réseau, déclarait ainsi à Actu Transport Logistique le 9 mai que « ces premiers sites ont été sélectionnés car c’est là où se concentre la production des entreprises ferroviaires. La liste de ces sites pourrait, toutefois, être adaptée au fil du temps, en fonction de l’évolution de leur production et de leurs besoins ».

Ces investissements sont positifs pour une filière qui peine à concurrencer le transport routier, notamment pour des raisons de fiabilité et de ponctualité liées aux infrastructures. Mais ils devraient assez logiquement avoir une conséquence sur les tarifs pratiqués par SNCF Réseau. Selon le groupe, les hausses devraient être étalées dans le temps et se feront, dans tous les cas, sous le contrôle du régulateur du secteur, l’Arafer.