k4_16036374.jpg

La restauration rapide a mieux résisté que la restauration à table

Alors qu’un nouveau coup dur frappe le secteur avec la bascule de Paris, après Marseille, en zone d’alerte maximale, conduisant à la fermeture totale des bars et cafés pour une période d’au moins quinze jours, NPD Group vient de publier le bilan sectoriel des 8 premiers de l’année. Sur la période allant de janvier à août 2020, en comparaison de l’année précédente, le marché de la restauration hors domicile (RHD) a, en effet, enregistré un repli de 35 % en termes visites et de 37 % au niveau des dépenses. La restauration à table, qui a fonctionné à 15 % seulement de sa capacité normale en dépenses entre mars et mai, paie le plus lourd tribut avec une chute des visites de 45 % versus une baisse de 25 % pour la restauration rapide. Sans surprise, c’est pendant la période du confinement que les répercussions sur l’activité du secteur ont été le plus catastrophique avec une perte de 64 % de visites et de 70 % de dépenses par rapport à la même période en 2019. Avec la réouverture des restaurants au mois de juin, le secteur a renoué avec un niveau d’activité de 70 % par rapport à 2019 mais cette reprise estivale a été contrastée selon les segments. La rapide n’a perdu que 16 % en valeur en comparaison de l’été 2019 tandis que la restauration à table n’a retrouvé que 70 % de la valeur de l’année précédente. Toutefois, la crise a été un accélérateur de tendances prometteuses pour le secteur. À ce titre, les commandes livrées, le « click & collect » et le drive ont tiré leur épingle du jeu cet été avec des croissances des visites respectives de +30 %, +34 % et +40 %.