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La pénurie de chauffeurs VTC se confirme

Les craintes des chauffeurs et des plates-formes de VTC quant à la trop grande difficulté de l’examen d’accès à la profession et à une possible pénurie de conducteurs semblent se confirmer en ce début d’année. Pour rappel, depuis le 1er janvier 2018, conformément à la loi Grandguillaume, les chauffeurs LOTI ne sont plus autorisés à travailler comme VTC. Ils peuvent toutefois obtenir le statut de VTC par reconnaissance d’expérience professionnelle ou en passant un examen.

Dès fin 2017, les plates-formes et les chauffeurs avaient alerté les pouvoirs publics sur les délais d’étude des dossiers et sur l’important taux d’échec à l’examen. Selon les chiffres des chambres des métiers et de l’artisanat cités par Le Monde, seuls 14 % des candidats ont réussi les épreuves de l’examen depuis sa mise en place il y a un an. Et selon le quotidien du soir, 5 000 chauffeurs qui travaillaient en VTC avec le statut LOTI ne peuvent aujourd’hui plus exercer.

Les plates-formes comme Chauffeur Privé, Uber ou Marcel jugent donc durement cet examen – trop difficile, trop sélectif et trop peu fréquent – et réclament une refonte des épreuves. Car la pénurie de chauffeurs VTC se traduit logiquement par une plus grande difficulté à répondre à la demande des clients et à une augmentation des délais de prise en charge. Et elle profite notamment aux taxis. Le nombre de courses du leader, G7, aurait ainsi augmenté de 20 % au 1er trimestre par rapport à la même période en 2017, d’après L’Express.

Le gouvernement semble avoir entendu ces demandes et le ministère des Transports aurait lancé en janvier une mission pour étudier la possibilité de faire évoluer les épreuves.