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Heppner lance un baromètre sur les jeunes et les métiers du transport et de la logistique

Dans un contexte où de nombreuses entreprises du secteur peinent à recruter une main d’œuvre qualifiée, la question est légitime : quelle image ont les jeunes des métiers du transport et de la logistique ? Le 1er baromètre récemment lancé par Heppner et réalisé par Harris Interactive auprès de 1 008 Français de 18 à 29 ans, étudiants ou professionnels, apporte quelques éléments de réponse.

Bonne nouvelle pour les entreprises, la majorité des jeunes Français ont plutôt une bonne image du secteur du transport et de la logistique et de la gestion de la chaîne logistique (respectivement 71 % et 79 % des répondants). Une des explications de cette perception favorable réside dans la bonne identification par les répondants du rôle majeur du secteur pour le fonctionnement de l’économie française et de son poids en termes de chiffre d’affaires et d’emploi. Le secteur est également vu comme ouvert vers l’international et en pleine évolution, notamment en raison de l’impact des nouvelles technologies sur les métiers ainsi que sur l’avenir de la filière.

Concernant l’emploi justement, 88 % des répondants pensent que le transport et la logistique est un secteur qui recrute. Toutefois, seuls 44 % ont envie d’y travailler et 60 % le recommanderaient à un proche. Les métiers du transport et de la logistique sont vus comme « difficiles », « manuels » et offrant peu de perspectives d’évolution de carrière. Cet attrait moindre pour les métiers du secteur pourrait en partie être lié à un défaut d’information. Ainsi, 56 % des jeunes reconnaissent mal connaître le secteur et 63 % sont désireux d’en savoir plus. Parmi le top 3 des besoins d’informations ressortent dans l’ordre : les salaires moyens, les différents types de métiers et les carrières.

En conclusion de ce baromètre, Heppner et Harris Interactive concluent logiquement que l’enjeu pédagogique est crucial pour le recrutement dans le secteur. Les entreprises, et plus largement le secteur, doivent faire connaître leurs métiers et apprendre à mieux les valoriser.