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Des moyens supplémentaires pour soutenir la destination France

Pour relever l’objectif ambitieux de 100 millions de touristes dans l’Hexagone en 2020, renforcer l’attractivité de la France à l’étranger et maintenir son rang de première destination touristique mondiale, une série de mesures ont été entérinées lors du Conseil Interministériel du Tourisme (CIT) qui a réuni les différents acteurs du secteur et qui s’est tenu le vendredi 19 janvier. Comme l’a indiqué le premier ministre Edouard Philippe à cette occasion « La France veut accueillir plus et mieux. Elle s’en donne les moyens. Il faut maintenant que ça se sache ».

Promotion et investissement

Les moyens alloués au secteur sont renforcés sur 2 axes : la promotion (qui joue sur la demande) et l’investissement (qui impacte l’offre touristique). Concernant le volet promotion, Atout France, l’agence de développement touristique de la France, dont le budget plafonnait à 70 millions d’euros, bénéficiera de 15 millions d’euros supplémentaires. À plus long terme, l’objectif est d’assurer un budget de 100 millions d’euros pour l’organisme afin d’avoir « un euro de promotion pour un touriste étranger ». Par ailleurs, une transformation en profondeur d’Atout France a été annoncée. L’organisme va « intervenir désormais de manière croissante sur le développement de l’offre touristique, par une offre d’ingénierie à disposition des porteurs de projets ». S’agissant du volet investissement, la Caisse des dépôts (CDC) rallonge de 100 millions d’euros l’enveloppe dédiée au financement de projets touristiques pour la porter à 500 millions d’euros d’ici à 2022. Quatre segments clés du tourisme bénéficieront de ces investissements : l’hébergement (villages de vacances, hôtellerie, auberges de jeunesse, résidences de tourisme…), les équipements de loisirs, sport et culture (parcs à thème, ports de plaisance, thermalisme, équipements sportifs…), le tourisme d’affaires (congrès, parcs des expositions…) et les services innovants comme les platesformes numériques. Un effort particulier va être consacré à la rénovation des lits « froids » (ceux qui ne sont occupés que quelques jours par an), notamment dans les massifs français où ils représentent une part conséquente de l’offre touristique (entre 30 % et 40 %).