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Automobiles : les engagements de la Cop26

Même si elle n’est pas contraignante, la déclaration adoptée, le 10 novembre dernier, sur l’accélération de la transition vers les voitures et camionnettes non thermiques marque une volonté partagée de prendre en compte le défi climatique dans le transport automobile. Un secteur qui, à lui seul, représente tout de même 15 % des émissions totales de CO2 dans le monde et 30 % sur le seul continent européen (chiffres 2019 du Parlement européen).

Le texte mis en ligne par la présidence de la récente conférence sur le climat qui s’est tenue du 31 octobre au 12 novembre dernier à Glasgow (Cop26), vise à faire disparaître toutes les ventes de voitures et de véhicules utilitaires légers produisant des gaz à effet de serre. Sont donc concernés les voitures thermiques, quel que soit le carburant utilisé, mais également les hybrides non rechargeables et rechargeables. Seules les voitures et camionnettes 100 % électrique, fonctionnant sur batterie ou via une pile à combustible alimentée par de l’hydrogène, devraient donc être proposées, neuves, sur le marché mondial à compter de 2040. Une échéance ramenée à 2035 pour les principaux marchés, autrement dit les marchés occidentaux et asiatiques.

Des États et des constructeurs

32 pays ont signé cette déclaration. Manque tout de même à l’appel, les principales économies du monde (États-Unis, Allemagne, Chine, Inde, France…). Parmi la dizaine de constructeurs automobiles, on ne compte que quelques géants des voitures comme Ford, Général Motors, Jaguar Land Rover, Mercedes-Benz et Volvo. Toyota, le leader mondial ou son dauphin, Volkswagen sont absents de la liste même s’ils affichent des ambitions en termes de production de véhicules non polluants. Pour mémoire, le groupe allemand souhaite vendre 50 % de véhicules électriques en 2030 et plus de 90 % en 2040. Quant à Toyota, il a annoncé le lancement d’une quinzaine de véhicules 100 % électrique d’ici 2025.