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Vente de noms de domaine : le second marché marque le pas

La première décennie des années deux mille a été marquée par une succession de records enregistrés sur le marché de « l’occasion » des noms de domaine. Ce second marché, sur lequel s’échangent les extensions génériques (.com, .net…) et géographiques (.fr, .asia..) des adresses internet, a ainsi permis, à en croire le DN Journal, à quelques déposants chanceux ou intuitifs de devenir millionnaire. Une période faste durant laquelle « diamond.com », « fund.com » et l’indétrônable « sex.com » ont respectivement trouvé preneur à 7,5 M$, 10 M$ et 13 M$.

Des records en berne

En raison du ralentissement de l’économie, le prix des noms de domaine « d’occasion » marquent le pas. Ainsi, alors que 2010 avait été l’année de tous les records (ou de tous les excès) avec « sex.com » et ses 13 M$, 2011 a du se contenter des 2,6 M$ de « social.com ». Une baisse confirmée en 2012 avec « Investing.com » et ses 2,4 M$. Quant à la vente record enregistrée au cours des premiers mois de 2013 (« brand.com »), elle n’atteint que la « modeste » somme de 500 000 $.

Un tassement du marché

Les noms de domaine les plus cotés ne sont pas les seuls à connaître la crise. La baisse des prix semble en effet affecter l’ensemble des noms de domaine vendus sur le second marché. Pour preuve : alors que le total des prix de vente des dix noms de domaine les plus chers plafonnait à 25 M$ en 2008, 18 M$ en 2009 et 27 M$ en 2010, il n’atteignait que 8,8 M$ en 2011 et 7,33 M$ en 2012. Avec un cumul de seulement 2,45 M$ pour ses dix plus grosses ventes, le premier semestre 2013 n’augure pas un inversement de tendance.

  • © 2013 Les Echos Publishing - Frédéric Dempuré
  • Juil 30, 2013